Théâtre de L'Étoile du Nord
 

Nous continuons notre recherche, celle que nous avons commencé avec «La profanation». Un texte poétique, un récit, un voyage dans le monde douloureux et ténébreux de l’intériorité de l’être humain.Explorer ces zones sombres, qui influence mine de rien notre quotidien. Quelle est la raison de tant de souffrance sur terre, de tant de solitude ? Nous ne le saurons pas, nous resterons sur notre soif d’amour.

Nous ne chercherons pas des solutions nous nous contenterons d’être les témoins, des témoins les plus objectifs que possible de notre époque, ce présent-passé qui refuse d’aller vers un futur aussi incertain.Notre lieu autant que nos personnages chavirera entre l’intérieur et l’extérieur.Dans un asile psychiatrique cinq personnages vivent au quotidien leur quête d’amour celle d’une maman celui d’une épouse celui d’une terre celui d’une origine celle d’une humanité … et nous ? Nous les suivrons le plus silencieusement que possible pour chercher la raison.Derrière chaque personnage une histoire douloureuse. D’un côté comme de l’autre du miroir l’on souffre. Et si chacun de nous porte son asile en lui ? De nos jours ne pas être fou c’est de la folie.Yaqûta, Badr, Zirid, Loghz, Horra voilà mes personnages, ses personnages, nos personnages. Sont-ils une continuité de Hafna, Rahfane, Hajir, Meddeb, Khadra de «La Profanation» ? Peut importe, ils leurs ressemblent mais ils sont tellement différents. Prenons-les tel qu’ils sont. Gardons notre innocence et la leur. Innocents, ils le sont, de ce que nous voulons leur faire porter, leur faire dire. Tout fou est innocent par définition, c’est ce que je pense. Mais sont-ils vraiment fou ?